Depuis maintenant pas mal d’années, nous entendons de plus en plus parler du mouvement masculiniste.
En France, nous avons même eu un candidat masculiniste à l’élection présidentielle : Éric Zemmour.
Mais alors, qu’est-ce que le masculinisme ? Quelles sont les revendications de ce mouvement et pourquoi ont-elles un impact considérable sur les droits des femmes ?
Dans le monde contemporain, le féminisme est un sujet souvent discuté, analysé et débattu. Il a ouvert la voie à des changements sociétaux importants, promouvant l’égalité des sexes et la reconnaissance des droits des femmes. Cependant, un mouvement parallèle, le masculinisme, émerge également dans le paysage sociopolitique. Certains estiment qu’il est important de considérer le masculinisme d’un point de vue positif, en reconnaissant les problèmes spécifiques aux hommes et en favorisant un dialogue constructif pour parvenir à une égalité totale entre les genres.
Le masculinisme, c’est un mouvement, ou plutôt des mouvements, qui s’opposent aux droits des femmes
et à l’égalité en souhaitant le retour à une société traditionnelle et patriarcale :
Le homisme : La première version du masculinisme prône un ensemble d’idées, de revendications qui cherchent à défendre les droits des hommes et de leurs intérêts dans la société civile, en affirmant notamment qu’ils sont victimes des “excès” du féminisme.
Les masculinistes pensent, par exemple, que la justice est discriminatoire envers les hommes avec un jugement plus sévère à leur égard tandis que les femmes seront moins impactés. (davantage de prison ferme et des peines plus longues). Bien sûr, de nombreux autres revendications entre en compte comme par exemple l’attribution de la garde d’enfants lors des divorces.
Les antiféministes : Le masculinisme défend la position complémentaire des hommes dans la société, en se basant sur les différences culturelles et physique entre hommes et femmes, justifiées par des arguments biologiques. Prônant la résistance à l’égalité entre femmes et hommes, le masculinisme réapparaît à chaque avancée du féminisme avec la crainte d’une discrimination que subiraient les hommes en raison des nouveaux droits accordés aux femmes.
Les hommes ne seraient ainsi plus libre de laisser leur naturelle virilité vivre au grand jour sous peine d’être écrasé et jugé contre le mouvement opposé.
De tous les mouvements masculinistes, beaucoup sont partisans des Incels (« INvoluntary CELibate » en Français « célibataires involontaires ») pointent du doigt les femmes coupables de leur incapacité à trouver une partenaire. Cette communauté d’hommes hétérosexuels se rassemblent pour partager leurs frustrations de se voir refuser des expériences sexuelles avec des femmes, qui se attirées systématiquement vers un type de « mâles alpha ».
Le mouvement « Men Going Their Own Way » (MGTOW, ou en français « hommes suivant leur propre voie”) revendique à l’inverse, un célibat volontaire.
Les membres de cette communauté, formée au début des années 2000, se refusent de partager des expériences hommes-femmes, estimant protéger leurs valeurs masculines.
D’autres encore pour de multiples raison comme l’aspect financier auprès de ces femmes manipulatrices, de cette nouvelle génération souvent castratrice pour eux.
Pour finir, le mouvement des « Men’s Rights Activists (MRA) » ou « mouvement des droits des hommes », créé dans les années 1970, pour les personnes qui prônent la bienfaisance des aspects masculins et virils que peuvent apporter les hommes dans la société et auprès des femmes, avec un retour au patriarcat, en totale opposition avec l’égalité des sexes et des genres et le mouvement féministe.
Pour eux, l’égalité n’existe pas, aux vues de nos apparences physiques et psychiques. Il n’y aurait donc pas lieu d’instaurer ou de combattre pour une “égalité”, quand la “complémentarité” serait à l’origine même de notre relation naturelle hommes-femmes.
Droits des hommes contre droits des femmes, nous sommes dans le béaba du masculinisme.
Les masculinistes se demandent, pourquoi la cause des hommes ne vaudrait-elle pas celle des femmes ?
Si elles veulent être cohérentes avec le principe d’égalité disent-ils.
Si les femmes ont des droits liés à leur genre ou à leur sexe, alors pourquoi les hommes n’en auraient-ils pas ?
Des paroles qui remettent en cause les deux mouvements opposés.
Depuis que les femmes ont été privées d’une partie de leurs droits humains et citoyens, et qu’elles aient dû les obtenir au bout de nombreuses années,
sommes-nous alors forcés d’admettre, qu’il y ait une contradiction des termes entre « droits des femmes » et « égalité des sexes » ?
En conclusion, le masculinisme aborde des questions spécifiques aux hommes dans la société contemporaine.
Il met en lumière les défis que rencontrent les hommes en remettant en question les stéréotypes de genre et en plaidant
plus pour une complémentarité plutôt qu’une égalité, et une meilleure compréhension entre les sexes.
Il est crucial d’adopter une approche ouverte et équilibrée pour discuter de ces problèmes, favorisant ainsi un dialogue constructif et des changements positifs dans la société.
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