Les différentes pratiques de sadomasochisme

types de punitions et lexiques

Vous pratiquez régulièrement le sadomasochisme ? Ou encore, vous vous intéressez à cette pratique sans jamais avoir osé franchir la ligne ?
Le BDSM concerne les pratiques et jeux sexuels de pouvoir, de punition et de douleur.
Le fait d’avoir ou de perdre le contrôle, la dominance et la douleur sont essentiels.

Les différents types de punitions

Le bondage

Le bondage est un grand classique du sadomasochisme.
Il est l’illustration du comportement sexuel humain sadomaso par excellence.
L’idée est d’attacher l’autre dans le but de lui faire ce que vous voulez sans qu’il ou elle puisse se débattre.
Vous aurez donc besoin de quelques accessoires comme une cravate, des cordes, des menottes ou toute autre outil pouvant vous servir à attacher.
Le but est de se laisser faire pendant que l’autre essaie de la/le rendre folle ou fou d’excitation techniques d’excitation dont seul le dominant a le pouvoir. 
Laissez libre court à votre imagination avec des sextoys pour couple, ou des vibromasseurs…

Etre attaché(e) avec comme seule concentration, votre plaisir, peut déjà être un instrument de torture pour votre dominant !
Ne pas accorder d’orgasme à sa/son soumis(e) tout de suite et faire durer le plaisir, est excitant pour les deux parties.

Le mari cocu

Cette mise en scène comporte un lot de soumissions assez important.
Le mari cocu peut être forcé de regarder sa femme se faire attacher et bâillonner afin de renforcer son impuissance face à la situation.
Le cocu joue généralement un rôle passif dans ce jeu BDSM, mais peut être amené à s’impliquer plus ou moins activement.
Vous l’aurez sans doute déjà deviné, on peut même allé jusqu’à faire l’amour ou recevoir des avances de la part de quelqu’un d’autre pendant que votre soumis(e) est forcé(e) de regarder la scène en se taisant !
Oui oui, on se rapproche fortement des techniques de libertinage, mais pourquoi pas ?

La punition

La punition est une pratique érotique extrêmement présente dans le sadomasochisme.
Refuser les ordres de son dominant,  et être soumis à une punition érotique peut s’avérer très excitant.
Le châtiment érotique peut être relié à toute sorte d’actes infligés par le dominant :
Une fessée, une position sexuelle adéquate pour atteindre certaine partie de votre corps, une douleur…

D’ailleurs parlons-en, les douleurs sont également le moyen de trouver du plaisir en lâchant totalement prise, et là encore, il y en a pour tous les goûts :
Cire de bougie, fouet, scarifications, l’insertion d’objets (parfois difficile) dans le vagin, anal ou buccal…

l'excitation forcée

Celle-ci nécessite quelques accessoires de masturbation pour couple, mais ce n’est pas de la masturbation classique.
Il existe de petits œufs vibrants, que le dominant doit introduire dans le vagin de la femme pour la masturber.
C’est une technique qui s’utilise souvent en public car invisible, ou bien en guide de torture dans l’intimité.
L’excitation monte en toute discrétion tout au long de la soirée sans pour autant pouvoir se concrétiser et un retour torride à la maison est donc à préparer en conséquence.
Ces objets sont accompagnés d’une télécommande ou d’une application sur le téléphone.
C’est donc le dominant qui a le contrôle de la télécommande de ce vibromasseur.
La soumise est donc esclave d’une excitation spontanée dont le seul maître est, le partenaire.

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la chasteté

Cette technique consiste comme son nom l’indique, à ne pas avoir d’orgasme, ou de masturbation. D’où le nom « chasteté ».
Pour les homme, il existe une cage de chasteté, et pour la femme, une ceinture de chasteté tout deux dans le même but.
Aujourd’hui, ces objets ont réellement évolués, et il en existe de toute sorte :
Ceinture gode avec mouvement de va et vient pour femme, vibration et sécurité cadenas pour les hommes…
Toutes autres activités est donc permises pendant ce temps  de chasteté : 
Caresse, léchage et etc. L’objectif, c’est de faire monter la tension.

Le lexique

La première chose quand on arrive dans le milieu du BDSM, c’est que l’on a l’impression que ses membres parlent dans une autre langue… 
Voici donc quelques mots de vocabulaire à connaître : 

BDSM : Acronyme apparue dans les années 90 aux États-Unis pour concilier les différentes pratiques.
Il signifie Bondage, Discipline, Domination et Soumission (D/s), et SM (pour sadomasochisme).

Contrat : Document écrit qui va annoncer de façon précise la relation entre le(a) Dominant(e) et le(a) soumis(e).
Il est la plupart du temps écrit pat le(a) Dominant(e), mais peut être modifié par la personne soumise sur demande.

Donjon : Lieu où se passe une séance BDSM. 

Edgeplay : Les limites de la sécurité sont au maximum. Même si les limites sont propres à tous, le edgeplay met potentiellement en cause l’intégrité physique et mentale de la personne soumise. Il en est de meme pour le braithplay avec la suffocation, le knifplay avec le jeu de couteaux, le bloodplay (jeu avec le sang), le fireplay avec du feu ou encore le needleplay qui se pratique avec des aiguilles.

Entraves : Permet de maintenir les poignets et les chevilles. Peut être en différentes matières.

Gynarchie : Système de Domination qui donne le pouvoir uniquement aux femmes. Les Dominas Gynarchiques estiment que la femme est supérieur à l’homme, et les soumis de cette vision en sont convaincu également.

Pilori : Dispositif pour maintenir une personne immobile, composé d’une planche en bois ou d’une grande surface plane, comportant un trou pour la tête, et pour les poignets et parfois pour les chevilles.

Shibari : Type de bondage d’origine japonaise pratiqué avec des cordes. Le shibari, également appelé Kinbaku, est un art ancestrale et très codifié.

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