Fight Club : Le mentor des Incels

Publiée sur le Huffington Post

Sorti en 1999, le fameux film Fight Club a su conquérir les terrains Incels, et pour aller même plus loin, a su devenir leur Mentor.
Et pour cause, commençons cet article en relatant une réplique culte qui veut tout dire : “La capote c’est le soulier de verre de notre génération, on l’enfile quand on rencontre une inconnue, on ” danse ” toute la nuit, et puis on la balance… la capote j’veux dire, pas l’inconnue.”

Huffing Post en parle

Une interview récemment publiée sur le HuffingPost parle du Fight Club et du réalisateur David Fincher, qui répond au média britannique
The Guardian en confiant qu’il ne se sent absolument pas concerné par cette influence.
Pour lui, chacun peut interpréter un tableau à sa façon, chacun peut voir la toile peinte de manière tragique ou dramatique.
Selon Mr Fincher, il ne se sent :”pas responsable de la façon dont les gens interprètent les choses”,
et souligne le fait que le film n’a pas été réalisé dans le but de délivrer un message caché s’adressant aux Incels.

Alors, Pourquoi les Incels revendiquent Fight-Club ?

Revenons au commencement du film : Le narrateur est montré tels que sont les hommes d’aujourd’hui,
avec leur travail et leur bel uniforme, leur belle situation dans un bel appartement.
D’ailleurs, le narrateur est obsédé par ses meubles d’intérieur et surtout par son dernier canapé Ikéa.
Il a une vie posée et vie seul, sans aucun proches ni femme. (Oui là on y vient, vous le sentez aussi ?)

Tout ce système et ce rythme de vie l’ennuie, il ne supporte plus cette routine malaisante. Son seul refuge :
Aller pleurer dans les bras d’un homme. Il s’est intégré dans un groupe de soutien pour les cancéreux des testicules, qui ont perdu leur testostérones et pleurent aussi.

Mais Tyler Durden vient chambouler son existence.
Il a tout ce qu’il désirait être au plus profond de lui sans jamais s’en être rendu compte.
Une virilité qui semblait sommeiller en lui depuis toujours l’a enfin révélé.
Tyler Durden a tout de la masculinité. Il a tout ce que le narrateur crève d’envie d’être sans jamais le savoir.
Et ça passe par le combat. On comprend alors le sous entendu du film : La vie est un combat.

Tyler lui fait découvrir un moyen de retrouver cette masculinité perdue en créant le Fight Club.
Au fur et à mesure, il redécouvre sa puissance, son assurance et sa confiance en lui.
Il est à présent invincible face au monde.

Quel est le rapport avec les incels ?

Les Incels se sont finalement miroités sur le narrateur.
Il se sentent dans ce monde, comme lui : Faibles, impuissants, forcés à rentrer dans un moule qui n’est pas le leur.
Ils sont en quête de la version de Durden. Non pas physiquement, mais invincible comme lui, puissant.
Il incarne la figure masculine que chaque Incels rêvent d’être en secret.

Un refuge, ou un mentor qui leur apprendraient à devenir des hommes virils.
Une réplique typique du film dit d’ailleurs : “On est une génération d’hommes élevés par des femmes… Je suis pas sûr qu’une autre femme soit la solution à nos problèmes.”
On dit aussi que les Incels sont rejetés de la gente féminine, qui bien souvent préfèrent les mâles Alpha.

Le combat est un moyen pour eux de ressentir leurs testostérones, de ressentir leur vraie masculinité, celle qui attire les femmes.
Car un homme fort et puissant, attire plus facilement.
Et vous connaissez la règle : Si c’est votre premier soir au Fight Club… Vous devez combattre.

Conclure en beauté

Alors, le film Fight Club est-il réellement réalisé dans le but de s’allier aux côtés des Incels ?
Ou bien est-ce une illusion qui tombe à pic ?

Quoi qu’il en soit, ce film sorti en 1999 comme dit précédemment, a créé une vague de succès auprès des Incels.
Nous sommes aujourd’hui en 2023, et les Incels ne trouvent toujours pas leur place dans le monde d’aujourd’hui.

Ces célibataires involontaires qui refusent tout contact avec les femmes même sexuels, étaient dépourvus de plaisir.
Heureusement, il existe aujourd’hui d’autres moyens de ne pas créer de frustrations grâce aux progrès technologiques.
Certains préfèrent l’orgasme avec un masturbateur automatique pour homme, à la chaleur d’un corps,
et ne connaîtrons pas plaisir d’allier les deux.

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